L'Afrique et la science
Par définition la science
(latin scientia,
« connaissance »)
est, selon le dictionnaire Le Robert, « l'ensemble de connaissances, d'études d'une valeur
universelle, caractérisées par un objet (domaine) et une méthode déterminée,
et fondées sur des relations objectives vérifiables.
Il y’a une question
qui me revient souvent et qui est la suivante:comment expliquer le retard
de l’Afrique par rapport aux sciences exactes
et technologies ?
Aujourd’hui, à part les personnes qui ont fait des études scientifiques et techniques, en Afrique, la grande majorité reste ignorante des principes et notions scientifiques les plus élémentaires. En somme, nous manquerions de culture scientifique et l’Afrique est à la traîne dans les domaines de la technologies. Pourtant ailleurs dans le monde, en Chine et en Inde, dans le monde Arabe, l’occident est en train d’être dépassé, alors que l’Afrique semble être toujours au moyen âge. Les notions scientifiques de bases dans les domaines de la vie comme la chimie, la physique que les enfants et les jeunes, en inde et en Chine ont assimilées dès le lycée restent un mystère pour ne pas dire une magie, pour le jeune élève Africain. Comment au 21e siècle, des milliards d’Africains ignorent encore l’existence de l’ atome, de l’électron, les différents éléments chimiques de la nature, les lois de la pesanteurs, la structure de la matière, en résumé, les lois qui régissent notre existence ?
Je ne pense pas que cela soit un problème de capacité intellectuelle, car aujourd’hui, on trouve des chercheurs noirs dans les laboratoires les plus pointus partout dans le monde.
Les noirs ont énormément participer au développement de la science et de la technique, et contrairement aux apparences, les inventions faites par les noirs sont assez éxaustives et participent de l’amélioration de notre quotidien d'aujourd’hui.
D’ailleurs, l’Afrique est le berceau de la science. Déjà en 3300 avant Jésus Christ, les Egyptiens, nos ancêtres savaient déjà calculer l’aire du cercle en approchant le nombre Pi(3.14..). Ils avaient déjà des médecins, des géomètres concepteurs et des ouvriers hautement qualifiés pour la construction des pyramides, temples et tombeaux. Euclide, Thalès , Pytagores, et bien d’autres illustres savants du monde occidental sont venus se former en Egypte.
Les sumériens (peuple du prophète Abraham), ( www.shenoc.com ) qui étaient également des noirs , qui vivaient au sud de l’actuel Irak, ont fondé la 1ere civilisation véritablement urbaine, avec des connaissances en génie civil très poussées (brique, pont, port, égout, mines et usines), donnant naissance à la profession d’architecte et d'ingénieur, dès 3300 ans avant Jésus Christ. Ils ont également inventé l’abaque, le véhicule à roue, l’arche, le savon, la phytotérapie etc ..L’atronomie, la physique, la chimie y étaient déjà pratiqués.
Alors la question qui se posent est de savoir qui détenait et ou sont passées ces connaissances ? N’avaient-elles pas été transmises progressivement aux gens du peuples ? était-ce seulement une minorité, les prêtres, adulée et vénérée qui avait l’accès à ce savoir ?
L’esclavage, la colonisation, les guerres, les razzias qui ont duré pendant 5 siècles au total ont ont-ils étaient les facteurs qui ont empêché la transmission et le développement de la science et de la technique en Afrique ?
Si oui, cela ne peut pas expliquer totalement cette carence, car l’Inde, la Chine, le Japon, et les pays Arabes ont été aussi colonisés.
Raison pour laquelle je reste convaincue de la responsabilité de nos dirigeants. Je suis souvent sidérée de constater que ce retard ne semble pas poser problème à nos gouvernants, de laisser leurs peuples, naître, grandir et mourir dans l’ignorance la plus totale .
Si l’Afrique possède 40 % des réserves de matières premières comme on nous le répète si souvent, la majorité des Africains ne savent pas quelles sont les matières premières gisant sous leurs pieds, ainsi que leur utilisation donc leur valeur. Or tout le monde sait que ce qui donne de la valeur ajoutée, ce n’est pas le produit brut, mais sa transformation sur place.
A quoi sert la matière première sans la matière grise ? comme dirait un certain chanteur coloniste : < ils n’ont pas de matières premières mais ils ont les idées…>.
Au rythme ou vont les choses, les jeunes Africains continuent de voir la science et la technique comme « une affaire de blanc », convaincus, pour la majorité de ne pas ‘ pouvoir comprendre ces choses si compliquées ‘.
Si aucune politique n'est mise en place par nos dirigeants pour développer l’apprentissage et l’amour des sciences dès le plus bas âge et attirer le maximum de jeunes dans ces filières, que sont les matières scientifiques, la recherche, la technologie, l’Afrique se fera toujours marginalisée et ne pourra jamais se développer.
Je reste convaincue que le seul champ
de bataille où les nations se mesurent aujourd'hui reste le domaine du savoir et le savoir-faire.